La réécriture des Mémoires de Churchill dans Le Jardin des Plantes

La comparaison entre les récits décrivant la semaine du 10 au 17 mai 1940 tels qu’ils ont été procurés par Winston Churchill et Claude Simon montre que si ce dernier reste globalement fidèle texte de l’Anglais, il en procure également des variations poétiques, satiriques narratives. Peu à peu corrélé l’univers proustien, celui est déplacé temps historique fictif. Ce déplacement qui fait un personnage lui confère surcroît d’existence. Dans nouveau rapport l’art qu’instaure le roman, mémoire d’un homme ne se réduit pas archives promises brasier. Elle démultipliée compléments imaginaires donne l’entrelacement récits.